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Le Nicaragua, à voir et à revoir

novembre 23, 2020

Partir à l’aventure, c’est se créer une panoplie de souvenirs uniques. Quand on se remémore un voyage, on peut souvent associer différentes émotions à chaque moment marquant de l’aventure. Le Nicaragua, c’est le genre de voyage qui me donne une grosse bouffée de bonheur quand j’y repense. C’est aussi un voyage symbolique pour moi, puisque j’étais accompagnée d’une amie qui vivait pour la première fois ce genre d’expérience.

D’ailleurs, pour un premier voyage en sac à dos, elle a décidément dépassé mes attentes à titre de partenaire d’aventure. Pas que j’en doutais, parce qu’elle est ce genre de personne débrouillarde et prête à tout essayer, mais quand même!

León, l’authenticité

Premier arrêt de notre itinéraire, cette ville, un peu plus au nord du pays, nous a charmées par son ambiance et son authenticité. Kiosques de toutes sortes éparpillés dans les rues, repas typiques, population accueillante, cet endroit ne semble pas être la proie du tourisme de masse pour le moment. Je peux probablement compter le nombre de voyageurs que nous avons croisés à León sur les doigts d’une main. Il faut dire que c’était en octobre, basse saison touristique pour le pays, mais c’est tout de même très peu.

Là-bas, on logeait dans une maison de trois ou quatre chambres, dans un décor qui nous donnait l’impression de séjourner à la campagne avec une cour intérieure d’ambiance tropicale et une piscine ma foi nécessaire. En octobre, la température peut facilement dépasser les 35 degrés, alors c’était pas le temps d’oublier nos maillots.

La beauté de ce voyage, c’est que Camille et moi avions toutes les deux envie de prendre notre temps. Notre journée typique, à León, c’était donc de nous perdre dans ses rues colorées, de revenir profiter de la piscine, livres à la main, puis de nous rendre en ville, le soir, toutes fébriles, pour y découvrir les restaurants et les bars du coin. Juste à vous l’écrire, j’ai une émotion.

Lors d’une journée où l’humidité ressentie pouvait faire friser un chauve, nous avons aussi visité Las Peñitas, notre immense plage privée. Je dis privée, car de toute la journée, les seuls êtres vivants qu’on a croisés avaient quatre pattes, du poil et des puces. La plage désertique inspirait le calme. On en a profité pour se faire une petite séance d’entraînement sur le sable, plus drôle qu’efficace, et on s’est laissé bercer par les vagues pendant des heures.

Du bonbon pour l’esprit.

Popoyo, la vie au ralenti

Popoyo, c’est la définition même de la relaxation. Là-bas, on logeait dans une cabane un peu rudimentaire mais tellement charmante. À l’étage du haut se trouvaient notre chambre, un joli balcon, un hamac et quelques lézards au plafond. Au rez-de-chaussée, on retrouvait la salle de bain, la cuisine et le salon, qui nous offrait une vue magnifique sur l’océan. À quelques mètres de notre terrasse, on pouvait se tremper les pieds avec une Toña à la main.

De l’eau et du sable à perte de vue, quelques surfeurs et des couchers de soleil magnifiques… À Popoyo, on se réveillait et on s’endormait au son des vagues.

Aussi plate que ça.

Là-bas, on faisait la cuisine avec les quelques ingrédients que le dépanneur du coin, encore plus rustique que notre cabane, nous proposait. Au fond d’une ruelle de terre, se trouvait cette « épicerie ». Quelques boîtes de conserve, deux ou trois fruits et légumes, le chien du propriétaire couché au beau milieu de l’allée: la grande simplicité, quoi! L’essentiel y était. Pas besoin de plus, de toute façon.

Notre séjour à Popoyo a lui-même été très élémentaire: longues promenades sur la plage, baignade, cocktails, balade à cheval, voilà le résumé de nos activités. J’en suis partie rouge comme un homard, mais zen comme une prof de yoga.

Ometepe, l’île d’aventures

Ometepe, c’est l’aventure. En arrivant sur place, les campagnardes en nous étaient heureuses comme des gamines. C’est une île, donc le séjour commence et se termine par une petite ride de bateau, ce qui est déjà une activité en soi. Après s’être installées dans notre cabane en hauteur (j’y reviens dans quelques phrases!), on a réalisé que si on voulait vraiment profiter de l’île, on devait se louer un engin à moteur quelconque.

En demoiselles de campagne qui se respectent, notre choix s’est arrêté sur un VTT (quatre-roues pour les intimes). Au Nicaragua, il n’y a pas grand chose qui stress qui que ce soit, donc faire du quatre-roues dans les rues pas de casques, c’est chose commune.

Nos promenades dans les volcans sur notre Polaris 400, c’était décidément notre activité préférée.

Ometepe est une île volcanique entourée du Lac Nicaragua, donc je vous laisse vous imaginer le genre de paysages (je ne vous laisse pas vraiment vous l’imaginer, je vous partage des photos juste en dessous). Nous, on revenait de l’océan, alors on avait envie de de se retrouver au beau milieu de la végétation. On a échangé notre vue sur l’eau de Popoyo pour une vue sur un volcan dans le milieu de la jungle, avec singes en prime.

Sur le balcon de notre cabane, on pouvait voir Camille et moi, dégustant un verre de vin pas spécialement bon du Nicaragua et sur les arbres à côté, les singes qui faisaient leur social. Notre hébergement était magnifique. Encore une fois un peu rustique, notre grande cabane sur pilotis était entourée d’arbres immenses, de fleurs de toutes sortes et nous offrait une vue imprenable sur l’un des deux volcans de l’île.

Ometepe, c’est une faune et une flore impressionnantes, c’est des traversées de vaches en pleine rue, c’est des chemins de terre qui mènent à l’aventure…

C’est la liberté.

Granada, la magnifique

C’est à Granada que nous avons terminé notre voyage. Plus touristique, il n’en demeure pas moins que la ville est magnifique. Colorée et dynamique, c’est une ville pleine de vie qui déborde d’ambiance. Puisqu’elle accueille davantage de touristes, les restaurants y sont diversifiés, les hébergements plus luxueux. Nous avons d’ailleurs séjourné à l’hôtel Real La Merced qui offre des chambres spacieuses et un superbe emplacement. Des quatre endroits visités, c’est à Granada que nous avons mangé le mieux, simplement parce que les choix de repas y étaient plus variés. Cuisine végétarienne, spécialités, cuisine italienne même, tout était délicieux.

En ville, nous avons exclusivement fait appel aux taxis pour nos déplacements. C’est d’ailleurs une caractéristique particulière du Nicaragua que j’ai adorée, les visites en taxi. Je vous explique: je ne suis pas particulièrement fan des activités de groupes organisées lorsque je voyage. Je préfère me déplacer par moi-même, aller à mon rythme. Habituellement, j’utilise les transports en commun, je me déplace à pieds, à vélo, en scooter, bref, tout pour éviter les gros bus de touristes.

C’est pas que Raymond qui parle fort en racontant ses histoires de plage avec sa chemise à fleurs à moitié détachée me dérange, mais oui.

Au Nicaragua, les taxis sont tellement abordables, qu’il est possible de faire de longues distances pour un prix très raisonnable. Ainsi, on peut s’entendre avec un chauffeur (et négocier un peu, quand même!) et visiter plusieurs lieux en une même journée. Suivant ce concept, à Granada, nous avons conclu une entente avec un chauffeur de taxi bien aimable: on se rendait à un endroit et s’entendait sur une heure approximative de retour, il revenait nous chercher puis nous amenait à la prochaine destination et ainsi de suite. Ça nous a permis de profiter de plusieurs sites intéressants aux environs de Granada:

  • Relaxation et kayak au Laguna de Apoyo, un site exceptionnel où se baigner et boire quelques cocktails;
  • Exploration du volcan Masaya;
  • Visite d’un grand marché.

Une journée bien remplie et largement moins dispendieuse que les tours proposés. Nous avons dédié le reste de notre temps à sillonner les rues absolument magnifiques de la ville et à découvrir ses petits commerces.

Le Nicaragua, à voir et à revoir

Ce pays m’a définitivement charmée. Ce que je retiens du Nicaragua, c’est la simplicité des déplacements, le coût plus qu’abordable du voyage, le peuple accueillant, les activités diversifiées, la beauté des paysages et l’ambiance. C’est un pays qui rend la découverte facile, un pays où, en tant que femmes, on s’est senties en sécurité.

Le Nicaragua nous a fait vivre quelque chose de beau et d’authentique. Ce voyage, c’est une amitié qui est partie à l’aventure en backpack et qui est revenue chargée de beaux souvenirs. On s’est émerveillées devant tout ce que nous offrait le pays, mais aussi devant notre facilité à voyager ensemble. On dit qu’il n’y a rien de parfait, mais notre aventure, elle, l’était.

Écrit par

Exploratrice passionnée, je suis une âme curieuse, toujours prête à découvrir de nouveaux horizons. Pour moi, la vraie richesse réside dans les moments partagés et les aventures vécues. À travers mes écrits et ma lentille, je cherche à transmettre ma joie d'explorer le monde et à inspirer d'autres voyageurs.

2 commentaires

  1. Olivier dit :

    J’adoreeeeeeeeeeeeee ton blogue :)! Belle trouvaille impromptue!

    1. Merci Olivier! C’est très apprécié! 🙂

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