Du haut de mes 27 ans, je n’ai pas la prétention d’insinuer avoir trouvé la recette miracle du bonheur. Par contre, je pense avoir trouvé une formule qui fonctionne bien pour moi. Autre que les nachos, je veux dire.
Si on résume grossièrement, je pense que deux choix s’offrent à nous dans la vie. On peut créer son bonheur, ou on peut se dire que notre vie est ordinaire et continuer à faire et à refaire les mêmes choses en s’attendant à des résultats différents.
On n’est pas des chats: des vies, on n’en a pas 7. Aussi bien faire son possible pour être heureux.
L’idée, c’est d’arrêter de trouver que les autres sont chanceux, d’arrêter d’envier les gens autour et de se questionner sur ce qui nous rend heureux, nous, comme être humain. Par exemple, j’ai de la difficulté avec le fait de me faire dire que je suis « chanceuse » de voyager. J’ai toujours pas trouvé ce que la chance a à voir là-dedans.
J’ai choisi mes emplois en fonction de mes envies de voyager. J’ai une Corolla 2010 avec deux ou trois pucks, un tape gris en avant et un peu de rouille sur les côtés. J’ai un appartement bien modeste, avec le minimum de meubles, et ça fait 6 mois que je dis que je vais m’acheter une TV que je n’ai toujours pas.
(Quelqu’un a ça à vendre, d’ailleurs ?)
Je suis consciente que certaines choses sont hors de notre contrôle, que des obstacles rendent parfois difficile l’atteinte d’objectifs que l’on s’était fixés, mais vous comprenez le principe général : notre bonheur, on peut se le créer en définissant nos priorités, et en agissant en conséquence.
Ainsi, on peut choisir de changer les éléments qui nous dérangent, et mettre moins d’énergie à essayer de contrôler l’incontrôlable. L’idée, c’est aussi de prendre le temps de savourer les petits bonheurs… Comme les nachos.
Extra fromage.
Extra crème sûre.
Wow.
Je vous entends dire : « Voyons, reviens-en avec tes nachos! »
Non.
Sérieusement, notre quotidien est rempli de petits bonheurs qui se déguisent parfois en détails insignifiants : l’odeur du café le matin, le sourire d’un inconnu, une soirée improvisée avec des amis, chanter très (trop) fort Old Town Road au volant, les fenêtres baissées et les cheveux au vent…
À la fin de la journée, si on prend le temps d’apprécier tous ces petits détails, notre journée moyenne se transforme en journée pas si pire que ça finalement.
Au final, le plus important, selon moi, c’est d’apprendre à être fier de soi. Il n’y a rien de mal, rien de prétentieux à être conscient de sa valeur, à aimer la personne que l’on devient.
Tu réussis un examen: tu as le droit de te féliciter.
Tu es bon en cuisine ? Good for you. Fais-moi à manger et marie-moi.
Tu te trouves drôle ? Ris de tes propres blagues, surtout si personne ne le fait.
Tu te trouves jolie ? Tant mieux !
Avoir confiance en la personne que l’on est, que l’on travaille à devenir, influence certainement notre niveau de bonheur de façon positive. En fin de compte, chacun est responsable de son propre bonheur.
Pas de commentaire